"Écrire,
c'est se réfugier on ne sait trop où. "
JOURNEES
ENSOLEILLEES - 2014 |
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Dans
sa bibliographie située à la fin du livre précité,
il classe tous ses livres - une bonne douzaine - sous le vocable
de RECITS. Ce qui étymologiquement
est contestable, puisque un récit est "une narration
orale ou écrite". Mais cela peut être vrai
si on considère ce mot dans son acceptation la plus large.
On aura alors les récits photographiques pour ses livres
de photographies (commentées ou non), les récits
de voyages romancés (comme "Royaume de Siam"),
les récits qualifiés de romans (autobiographique
comme "Les petites bottes vertes" paru chez Gallimard)
et les récits de rencontres, que ce soit celle - réelle
- de Bashung ("Visage d'un dieu inca") ou poétique,
celle du facteur Cheval ("A la poursuite du facteur
Cheval" encore chez Gallimard et qualifié aussi de
roman).... |
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L'agenda
est sorti en 1981 avec une trentaine de photos inédites pour
faire la promotion de l'album: "L'atelier du crabe". Il
est cocasse de noter que la photo est inversée par rapport
à celle qui sera publiée dans le livre "CHAMBRES
D'ASIE" six ans plus tard.... |
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Premier
récit de voyage romancé publié chez AUBIER
(filliale de FLAMMARION depuis 1976) en mars 1987. 224 pages, broché
in-8 format 14 x 21.
réédité
à l'identique le 8 janvier 1992. |
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Son
premier album de photos "avec des morceaux de texte dedans".
Le texte - voir ci-dessous - n'ayant rien à voir avec la
photo.
96
pages, broché 26,5 x 21,5 paru une première fois
le 4 novembre 1987 chez AUBIER puis réédité le 8
janvier 1992 toujours chez AUBIER mais dans la collection "FLAMMARION
- HORS COLLECTION |
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Après
le sable en tourbillons poudreux sur un des bureaux de poste long
et plat d'une des rues de JKT {jalan apa ?}, j'avais continué
à marcher jusqu'à une piscine où de jeunes recrues vêtues de treillis,
portant bardas sur le dos, fusil à la main et semelles de plomb
aux pieds, sautaient dans l'eau et tentaient de rejoindre à la
nage l'autre bout du bassin. Accroupies sur leurs talons, une
haie de minuscules écolières indonésiennes, le menton dans les
mains, regardaient religieusement. Parfois l'une d'entre elles
plongeait, s'accrochait à l'un des soldats et se laissait traîner
sur son dos. L'homme avalait de l'eau, toussait, essayait de secouer
la tête en riant. Du bord, un militaire galonné, impeccablement
vêtu, avait un sourire indulgent. C'étaient, bien évidemment,
les petites sœurs ou les petites voisines qui encourageaient à
leur manière Arif ou Halim et le colosse de vingt ans, à la peau
presque noire, continuait ainsi comme un marsouin chevauché par
une écrevisse. |
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Suivant
les sites de vente, le nombre de pages, la taille, et la date de
parution varient !
Il serait paru le 1 ou le 15 fevrier 1994 et ferait 146 pages en
in-8; 145 en in-12 ou 152 en en 21x16 ! Une chose est sûre,
c'est que c'est le même mais qu'il a connu au moins une
réédition.
Wisut
Kasat (nom du quartier chaud de Bangkok) est un récit de
voyage, dans lequel le texte essaie de dialoguer avec la photo,
sans que jamais l'un ne prenne le pas sur l'autre. On y suit le
trajet d'un voyageur anonyme en Asie-Indonésie, en Amérique
du Sud et à Cuba qui s'articule, dans le livre, en quatre
parties distinctes. Texte et image essaient d'y proposer une école
du regard,une attention aux détails et corps humains, tout
en trouvant la distance (littéraire et photographique)
nécessaire pour rendre compte, sans jamais les violer,
de l'intimité des paysages traversés et des êtres
rencontrés. |
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"Aqui
te espero" veut dire en français "Je t'attends
ici"
C'est un recueil de photos prises en Amérique centrale
et du sud, aux Caraïbes et en Asie dans une édition
à tirage limité, sorti chez
"Les belles lettres" le 17 novembre 1994. Il fait 160
pages format 19 x 21.
Le livre sera accompagné d'une exposition qui se tiendra
à la FNAC-MONTPARNASSE en 1994 |
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«
Folie majestueuse d'Angkor ». Pas en chansons, mais en images.
Avec ce livre de souvenirs, texte et photos noir et blanc, en
54 pages magnifiques qui commencent par ces quelques mots: «
Un week-end à Angkor? Il n'y a rien d'inconvenant ni d'irrévérencieux.
Bien au contraire. Ne pas se brûler les yeux à une
telle flamme. Ne pas garder en main un tel tison d'une étrangeté
à peine humaine, à peine née des humains.
Regarder simplement, ressentir en surface les siècles amassés
là et dont la majesté géométrique,
l'austérité et l'impartiale vision n'ont pas été
suivies. A moins d'avoir les nerfs solides, un week-end suffira;
ensuite, on peut rêver mille ans ». |
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Livret
de 32 pages avec textes, photos ou dessins (dont
un de sa femme Nadine). Offert par la FNAC pour les premiers
acheteurs de OBOK.
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Il publiera
- grâce à Gaston Gallimard - deux romans chez Gallimard : "Les
petites bottes vertes", roman autobiographique le 5 avril
2007 |
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Eh
oui... Comme on m'avait déjà recalé pour
les trois jours. Zéro pointé ! Mon père tellement
sonné qu'il n'avait même rien dit. Je n'aurais plus
qu'à me rabattre sur ce que le grand-père avait
toujours voulu et qu'il dictait de son éloigné perchoir
du mont Boron sur les hauteurs de Nice: les Beaux Arts. Voilà
ce qui m'était destiné, à ce point que toutes
ces périodes d'huile ou de fusain étaient encore
une bonne raison de descendre chez un vieillard de l'étage
au-dessous, prof de ladite école «nationale supérieure».
«Allez ouste ! pour avoir son avis... » Un petit bonhomme
austère ayant tout de même une sorte de majesté
dans le geste. Enseignant révolu, la lavallière
au bec, coudes rapportés et la grosse veste de tweed ...
Il feuilletait, distingué. Il en avait conclu que c'était
passablement habile et que cela me jouerait des tours, ajoutant
cette boutade, et très sérieuse : «Dessiner
de la main gauche.» Bref, il avait raison, cet homme; ce
serait vite confirmé. L'époque serait ça;
dédiée à l'à-peu-près, aux
maladresses ... Il faudrait être cloporte, insignifiant
et dans tous les domaines; éclopé, pas le contraire.
Ce qui induirait parfois la déception de ne pas avoir en
face, à me pendre au nez, des sanctions aussi sèches
que celle de ce petit rire narquois du prof d'en dessous : dessiner
de la main gauche ! |
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Puis,
le 6 novembre 2008, "A la poursuite du facteur Cheval"
est une digression poétique sur l’œuvre de
ce dernier.
Ce
roman évoque la quête du facteur Cheval. Le narrateur
le voit surgir au fil des escales d'un long voyage en quatre étapes
: la révélation lui est faite de l'existence de
Ferdinand Cheval alors qu'il voyage en Colombie, ce qui l'amène
à Hauterives pour découvrir le Palais idéal,
générant une odyssée fantasmatique à
travers Bombay et Goa, puis la rencontre rêvée avec
l'artiste en Asie. |
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Il devait faire une douce température, mais nous fûmes
envahis par une bouffée de chaleur : était-ce cette
organisation? les ronces? la dentelle façonnée?
Un soclage initial d'éléments spiroïdes
établi à la main? Main d'homme, évidemment.
Comme tout semblait d'ailleurs fait à la main, celle de
l'individu ayant cherché sous toutes les latitudes le nécessaire
à telle inspiration. Le résultat était qu'on
la croyait se mettre à vivre, cette gomme qu'un siècle
avait gelée, pris dans sa glu rosâtre. Était-ce
Chandragupta ou Samudragupta, qui s'érigeait ainsi et prenait
possession d'un habitat penché fait de pyramides concaves
dont le décor initial évoquait l'ère du Sphinx?
Théâtre, scène à la fois... Il fallait
croire que Cheval avait usé ici des matériaux divers
et des techniques diverses pour mieux laisser fleurir, amener
à floraison ou éclosion des boursouflures qui paraissaient
contenir la panoplie entière de ce que la terre aurait
porté déjà d'architectures druidesses, druidiques,
et qu'on voyait alors se déployer : chapelle ardente, cendres
dressées pour la postérité pour la poste
hériter ? ' |
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Le
livre donnera lieu a un film de 18mn réalisé par
Manset lui-même à l'occasion du festival du livre
de Deauville le 25 avril 2009. |
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L'édition
originale paraitra dans la collection "L'arpenteur"
chez Gallimard le 29 avril 2011 (le 5 mai d'après certains
sites) en un volume de 119 pages en 21 x14. Vu le succès
du disque et la "bashungmania" suite à
son décès, il sera réédité
en folio (N°5540) - avec la photo de Bashung - le
15 février 2013 et sera sorti en ebook la semaine d'avant. |
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On
s'est dit quelques mots, puis arriva l'instant où il était monté
avec sa veste à franges, sa chemise cow-boy et sa Gibson fétiche
sur ce qui avait été construit pour lui d'improvisé : une estrade.
Convié amicalement, il proposait comme un miniconcert de quelques
titres, par gentillesse. C'est qu'Armanet collectionnait, en guitariste
lui-même, quelques auteurs qu'il invitait parfois à un petit dîner
informel : Christophe, évidemment, de plus en plus raviné, coiffé
comme une poupée ancienne, très beau, racé, mais toujours les
bouines, toujours la connexion avec l'au-delà ... ou même des
Carole Laure, Lewis Furey ... Les lumières furent éteintes, juste
un pinceau sur lui. Il a chanté Gaby, puis est revenu s'asseoir,
Alain, sourire gêné et Ray-Ban noires immédiatement replacées,
le dissimulant, tenant sa coupe de champagne et rassuré de me
savoir là, comme lui, lui qui s'était jeté dans cette fosse, objet
de l'impudique démonstration. Il avait passé l'âge... Il n'était
pas à l'aise, pas tout à fait son monde, ce monde de lutinages
et de badinages. C'est ce que j'ai cru comprendre. On s'est promis
de se revoir très sérieusement. C'est là qu'en échangeant nos
téléphones on s'est fait l'accolade. |
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Ouvrage
de 330 pages en 20X24 publié le 26 mai 2012 (ou le 4 juin
selon les sites) aux éditions Favre.
«Quand
je voyage, j'essaie d'être le plus transparent possible.
Pas seulement à l'étranger. J'avance sous des sortes
de masques en permanence.»
Il
donnera lieu à une exposition à la galerie VU du
26 mai au 4 juin 2012 |
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Ouvrage
de 72 pages format 21X17 (Les photos ne feront donc que 8x13)
Publié aux éditions "Filigranes" le
22 mars 2012.
Photos sans aucun texte.
"Au
moment de Banlieue Nord, dans un jardin public, la forme blanchâtre
d'une très touchante statue qui paressait entre les petits
arbustes semés de fusains était celle d'une femme
nue, allongée sur le flanc, marquée d'un nom.
Il fallait s'arrêter, presque à genoux mentalement
devant :
La gestuelle figée d'une grâce quasiment maternelle.
Cette pierre était-elle belle ? Probablement, dont le
visage grêlé par une acidité des pluies
était en cheville - en connexion, plutôt - avec
Nerval, Loti, avec Leconte de Lisle, et elle représentait
le monde fini, celui de la terre, celui de l'éternité,
car sur son socle était inscrit très sobrement
en caractères tout juste lisibles cette métaphore
: La
Terre endormie.
J'en ai fait un sonnet, une musique, que j'ai gravés
sur un album nommé "Vallée de la Paix".
Le siècle allait finir, et là était une
abstraction du sol et du sommeil, celle de la femme faite glaise,
terreau, solidité sableuse d'identité ensommeillée.
D'où ces réminiscences: destinations de soleil
et de monde joyeux, de boues catastrophiques où les femmes sont
des anges et les voyous des dieux, là-bas, vers les poussières
de Caracas, Bombay, les sentes et les venelles, les lieux, le
reste..."
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Fascicule
de 32 pages mélant photos de l'abbaye et très courts textes
poétiques.
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Catalogue
de son exposition à Bruxelles en 2012
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Recueil
de clichés pris en 1987 et 2014 par le chanteur et photographe
lors du festival de musique de La Rochelle, restituant l'ambiance
des concerts, le cadre de la ville portuaire, des détails
atypiques, etc. Avec les portraits de chanteurs et de musiciens
comme Jacques Higelin, Léo Ferré, Alain Bashung,
Tom Novembre ou Nolwenn Leroy.
Publié aux éditions "Filigranes" le 19/03/2015 |
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MANSETLANDIA
1978 / 2008 - ESCALES
Sorti le
19 octobre 2017 aux éditions FAVRE
Comme pour
ses autres livres, c'est le grand n'importe quoi quand il s'agit de
le décrire physiquement ! tantôt il fait 17,3x21 tantôt
22x18 voire 24x24 il peut être "collectif" voire ne
faire que 48 pages comme sur le site de la FNAC !
En fait,
il fait 17,3cm x 21, pèse 1,580 kg et fait 605 pages (dont 12
de textes), broché de manière un peu cheap... (en fait,
on a plus l'impression de lire un gros magazine qu'un livre d'art.)
On y trouve
un nombre inhabituel d'auto-portraits (une douzaine) et, pour la première
fois, il a photographié une ravissante européenne ! on dirait
du Claude Nori !
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A
l'occasion de sa deuxième exposition à la galerie VU (du
14 décembre 2017 au 3 février 2018), il paraîtra aussi en
coffret dans un tirage spécial de 30 exemplaires numérotés
et signés, accompagné de deux tirages originaux format 15
x 22 (pour la modique somme de 300 € - Est-ce la somme ou le manque de publicité de l'événement ? Parce qu'il n'en vendra que 4....) |
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En
2017 toujours, sort un livre de collection hors-commerce "La Maison
du Lys de France" un conte d'une quarantaine de pages, avec huit illustrations
de son ami belge François Schuiten et publié par la "société
des cent une", un club de femmes bibliophiles. Il est tiré
à 125 exemplaires, 101 destinés aux sociètaires et
24 aux collaborateurs. Si quelqu'un se sépare du sien, ce sera
soit à la librairie Blaizot, 164 fbg saint-honoré, 75008
Paris, soit à Drouot dans les ventes spécialisées
de livres illustrés modernes. Bon courage... |
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Livre de mémoire paru en mai 2018, "Cupidon de la nuit" s'offre comme l'autobiographie d'une oeuvre et, plus que d'une vie rëvée, le manifeste d'un être en quête de beauté et de rencontre.
J'avais en tête les petites salades curieuses et compliquées que préparait mon épouse en ces moments d'avant la désertion, Ici pareil : les avocats, l'astuce de ces détails très féminins les minuscules tomates en grappe que ma fille préférait pour leur aspect décoratif, attentive aux joliesses et à la minutie de c.es préparations modèle réduit. Tout devait être bonzaï, lisible et sain, tenir au creux de la main.
Quand je pense à ça. J’ai un frisson. La halte numéro 2 : Jésus chargé de sa croix. Gâcher tant de choses. Je vivais dans un espace totalement vide. Une bonne partie de mes théories hantait les lieux, -telle l'immense carte d'opérations américaines collée sur tout un mur, l'isthme de Kra, et jusqu'à Singapour, Sumatra, une partie de Bornéo. La colle avait séché, fait des bavures en dégueulis comme des frontières n'existant pas, le Bangladesh plus large, qui empiétait sur une partie de la Birmanie, tout ça presque illisible vers les confins privilégiés d'Isaan.
Grandeur réelle comme si je le survolais d'avion, cette zone. En dessous, un simple matelas. Je dormais rarement là, privilégiant l'appartement de famille qui me voyait arriver chaque soir vers les vingt et une heures, soucieux de me partager. |
Le 30 octobre 2019 est paru en édition brochée « Récits barbares », le 15e livre de Gérard Manset. Ce livre se compose de 6 récits. Le cinquième s’appelle « Le domaine du lys de France ». Il n’est pas interdit que penser que ce pourrait être la version « grand public » de « La maison du lys de France », ce fameux livre publié à compte privé en 2017. Mais dans ce cas, sans les dessins de François Schuiten ni leurs deux autographes….
Il offre avec ces Récits barbares des contes maîtrisés où terreur et féerie se répondent et se conjuguent. Edgar Poe, Maeterlinck et les surréalistes ne sont pas loin. Il est question d'enfants et d'animaux, énigmatiques, propres à susciter de multiples interprétations. Tous ces récits sont autant de perles éclatantes reliées par un fil secret, qui tient à une langue savoureuse, onirique et précise à la fois. Ils disent que l'enfant est notre double. Celui qui vient nous murmurer à l'oreille l'avenir du monde.
Il convient de noter que dans la bibliographie publiée en fin d'ouvrage, il manque "Royaume de Siam" (son premier roman paru en 1986 chez Aubier), "La terre endormie" (un recueil de photos paru en 2011 chez Filigranes) et donc le fameux « La maison du lys de France ».
Bien que paru en février 1994, "Wizut Kazat" est noté en1986. Il est vraisemblable qu'il ait préféré tenir compte de la date des photographies plutôt que celle de leur publication. |
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Perle et Biche se retrouvaient sur un petit monticule qui surplombait une longue clairière à la lisière de la forêt. C'était pratique, ni trop près ni trop loin. De quoi ? Mais du chemin cabossé que Perle devait suivre pour s'en aller le matin à son école. Les deux amies avaient pour habitude de se raconter leurs émotions, leurs jeux. Si Biche était une biche, une vraie, comme ces petits animaux qu'on voit parfois montrer leur museau dans le soleil, ébouriffés ou ébahis par le premier printemps, Perle, au contraire, était tout simplement une petite fille. Oh, pas tout à fait petite, elle commençait d'ailleurs à ressentir des picotements la démanger au bout des doigts, qu'elle avait longs et fins, blancs, tout son corps grandissait, s'élançait.
Sous la ramure, c'était les babillages et les enfantillages de deux créatures qui n'avaient pas compris que sous des apparences avenantes le plus souvent le monde mettait en branle des faits horribles, mais pour l'instant, clignant des yeux sur ce que les arbres et les ruisseaux chantaient tout autour d'elles, ce que Perle et Biche se chuchotaient était ce qui fait sourire lorsqu'on découvre des jeux réellement simples.
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En dehors
des "vrais" livres, il a aussi disséminé deci-delà,
textes, nouvelles, postface...
le 13 avril 1990: LIBERATION
- "Images de comas" Synopsis du clip vidéo du film "Matrice"
réalisé par Franck Lords sur le CD-VIDEO du même nom
la même année
en
1993: Il participe à l'ouvrage collectif
"Sous les pavés la plage" un livre de photos (120) de Gilles Caron accompagnées
de 16 textes de personnalités - témoins.
en 1998: Il rédige la préface de "Instant's Karma", un recueil de photos de Christophe GSTALDER
en
2012: NRF - VARIETES: LITTERATURE ET CHANSONS contient une nouvelle inédite de Manset: "Une heure à
perdre"
en
2013: MECANHUMANIMAL : AU MUSEE DES ARTS ET METIERS ouvrage de Enki Bilal contenant un texte inédit de Manset.
en
2014: T(anger) Un livre de photos de Nicolas Comment
dont il assure la postface. Ce même Nicolas Comment qui rendra hommage à Manset dans son livre sorti en 2022 "Chronique du temps qui passe-Exercices d'admiration".
en 2016: "Que tu es
beau !" Fable allégorique offerte avec l'édition limitée
de "OPERATION APHRODITE"
en
2016: Il participe à un ouvrage collectif "Oh, Ce
sera beau !" mêlant textes et dessins, édité par
la société qui a publié son catalogue lors de
son exposition de peinture à Bruxelles.
en 2023 : La revue littéraire "L'Amour" publie dans son n° 4 une nouvelle inédite:"Un bain avec Kali".
en 2024 : Le livre "Poésie du Louvre" publié aux éditions Seghers contient un poème inédit de GM.
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"Instant's Karma" Photos par ordre d’apparition: Couverture / Cambodge 98 - Gérard MANSET - Birmanie 98 - texte de préface Gérard MANSET |
Bien qu'il n'en soit en rien l'auteur ni qu'il n'y ait participé de quelque façon que ce fût, il a aussi irrigué la B.D, de nombreux auteurs le citant lui ou ses chansons. Comme on le verra aussi dans la chanson justement, avec Dominique A ou Nicolas Comment (voir la rubrique concernée)
- SOLÉ, « Ouate sonore » , Pilote, n° 13 (nouvelle série), juin 1975 (une planche dessinée avec texte).
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BiLAL (Enki), « Les porte s d'Orion », Pilote n° 13 (nouvelle série), juin 1975 (une planche dessinée avec citation d'extraits d'« Orion » et du « Solitaire » ) - reprise (sans les textes) dans « Crux Universalis », Les Humanoïdes associés, 1982.
- SERAPHINE « Hybride » (tome 1): « Animal on est mal », Glénat, Grenoble, 1987; « Hybrides » (tome 2): « Le Bouclier d 'Orion », Glénat, Grenoble, 1988.
- SERVAIS (Jean-Claude), « Lova » (tome 1), Dupuis, Charleroi (Belgique), 1992, 2e planche.
- BILAL(Enki), IKOPOL (tome3) : « Froid Équateur » ,Les Humanoïdes associés, 1992, p. 42.
- ARLESTON (Christophe), TARQUIN (Didier), Lanfeust des Étoiles (tome 4): « Les Buveurs de mondes », Éditions Soleil, Toulon, 2004. |
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